Ces deux-là ont une dalle à bouffer toutes les scènes du monde à croire que le terme « power rock » a été créé spécialement pour eux.
L'un possède, en plus du style et de la tessiture, la fougue guitaristique des grands aînés, l'autre martèle ses fûts comme si sa vie en dépendait, le tout produit une jubilation immédiate, viscérale, presque érotique.
Leur troisième opus, Need Some Mo' opère, en un crissement de riffs, un retour aux sources pour Warren et K20, et démontre, si encore besoin, que non seulement le rock est capable de bien des mutations, mais qu'il contribue à conserver la jeunesse (du moins dans la tête).